Le Monténégro fera don de 11% de son budget militaire à l'Ukraine, a annoncé lundi le bureau du Premier ministre
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Les forces russes ont mené une autre vague de frappes de missiles ciblant les infrastructures énergétiques ukrainiennes le 5 décembre.
Des sources russes et ukrainiennes ont rapporté le 5 décembre que les forces russes avaient mené des frappes de missiles ciblant les infrastructures civiles et énergétiques ukrainiennes dans les oblasts de Kyiv, Odessa, Vinnetysia et Zaporijia.
L'état-major ukrainien a rapporté que les défenses aériennes ukrainiennes ont abattu 60 des plus de 70 missiles lancés.
Le chef adjoint du bureau présidentiel ukrainien Kyrylo Timochenko a déclaré que les frappes russes avaient endommagé une ligne d'alimentation électrique dans l'oblast de Soumy.
L'ISW avait précédemment évalué le 2 décembre que si les défenses aériennes ukrainiennes et occidentales réduisaient encore la diminution de l'approvisionnement en munitions de précision de la Russie, le faible pourcentage de frappes russes traversant les défenses aériennes ukrainiennes avait néanmoins des effets significatifs sur les infrastructures critiques ukrainiennes.
Les forces ukrainiennes ont probablement mené des frappes sur deux bases aériennes stratégiques russes le 5 décembre
infligeant de légers dégâts tout en démontrant la capacité de l'Ukraine à frapper les zones arrière russes et éventuellement à perturber la campagne de frappes de la Russie contre les infrastructures ukrainiennes. Le ministère russe de la Défense et plusieurs milbloggers ont rapporté que les forces ukrainiennes ont utilisé des drones pour frapper la base aérienne Engels-2 dans l'oblast de Saratov (à environ 315 miles du territoire ukrainien) et la base aérienne de Dyagilevo dans l'oblast de Riazan (à environ 285 miles du territoire ukrainien).
Les deux bases aériennes abritent des éléments de la flotte de bombardiers stratégiques russes, que la Russie a utilisés pour frapper l'Ukraine tout au long de la guerre. Le conseiller présidentiel ukrainien Mikhail Podolyak a tweeté que le Kremlin aurait dû savoir que "si quelque chose est lancé dans l'espace aérien d'autres pays, tôt ou tard, des objets volants inconnus reviendront au point de départ". Pourtant, les autorités ukrainiennes n'ont pas officiellement revendiqué la responsabilité des frappes au moment de la publication.
Des sources russes ont affirmé qu'un drone ukrainien avait frappé un avion à la base aérienne d'Engels-2 dans l'oblast de Saratov, en Russie, endommageant des bombardiers stratégiques et des porte-missiles.
Des sources russes ont également affirmé qu'un drone ukrainien avait détruit un camion-citerne russe à la base aérienne de Dyagilevo dans l'oblast de Riazan, en Russie.
Le ministère russe de la Défense a affirmé que la frappe visait intentionnellement des avions russes à long rayon d'action.
Les forces ukrainiennes ont probablement cherché à perturber les frappes russes contre les infrastructures critiques ukrainiennes et à démontrer la capacité de l'Ukraine à cibler les actifs stratégiques russes.
La colère suscitée par l'incapacité de l'armée russe à empêcher les frappes ukrainiennes sur les bases aériennes stratégiques russes à plus de 280 miles des positions ukrainiennes l'a emporté sur les éloges pour la dernière série de frappes contre l'Ukraine au sein de la communauté des milbloggers russes. Les blogueurs russes ont critiqué les responsables russes pour ne pas avoir anticipé et empêché les frappes de drones sur les bases aériennes d'Engels-2 et de Dyagilevo le 5 décembre.
Certains milbloggers ont noté que les responsables militaires russes n'avaient pas suffisamment protégé les bases aériennes, certains suggérant que les responsables russes n'avaient pas suffisamment défendu les bases alors qu'ils savaient qu'elles étaient des cibles claires pour les frappes ukrainiennes.
Plusieurs éminents blogueurs russes ont affirmé que des groupes ukrainiens de sabotage et de reconnaissance devaient avoir lancé l'attaque contre la base aérienne d'Engels-2 depuis l'intérieur du territoire russe, affirmant soit que des groupes ukrainiens de sabotage et de reconnaissance sont actifs à l'intérieur de la Russie, soit - si les drones ont été lancés depuis le territoire ukrainien. – que Moscou est menacée depuis le territoire ukrainien.
Source : Institute for the study of war
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